ODYSSÉE



Solo Show - 29 octobre / 16 decembre 2022
Château de Servières, Marseille
Dans le cadre de la Saison du Dessin Nord / Sud initié par le salon du dessin contemporain Paréidolie et le Frac Picardie
Commissariat : Martine Robin






ALU



Silo U1, Château-Thierry - 2 avril / 21 mai 2022
Commissariat : Thyphaine Granger





FANTASMAGORIES



Solo show - 7 janvier / 4 février 2022
Centre Arc-en-Ciel de Liévin
Commissariat : Jimmy Benezit - Yeseul Lee





¡ VIVA VILLA !



Group Show -  24 octobre 2020 / 10 janvier 2021
Biennal of artist residencies
Casa de Velazquez, Villa Medicis, Villa Kujoyama
Commissariat : Cécile Debray

Persée, 2015-18



Leporello 34 pages
page 20,5 x 28 cm
longueur 476 cm
dessin à l'encre, au crayon noir et au graphite
20 ex.









Collection FRAC PICARDIE




















































LA ROBE, 2021-2023 (en cours)



Reprise du thème de Max Klinger, Paraphrase on the Finding of a Glove, 1877-78.

Série de dessins, sculptures, gravures et monotypes.
















ALU, 2022

Installation : aluminium, tissu, pastel et pierre noire
Dimensions variables
Conception artistique / dessin : Clément Fourment
Texte : Henri Guette
Crédit photo : Louis de Roffignac

Support : Valentin Carrié







«Mondes Parallèles», Silo U1, Château-Thierry, 2022


« En tous les cas le soleil ne peut se regarder fixement. On tourne la tête, de profil, pour ne pas être aveuglé. On est frappé, immobilisé, ça passe par l’oeil. Cela dépasse l’oeil à mesure que les serres s’avancent. Comme un lapin face aux phares d’une voiture, on assiste au grossissement du rapace x20 mais il est trop tard. Les mythes ne sont que des bribes, des fragments amalgamés d’histoires oubliées. Méduse hier, le venin d’un serpent aujourd’hui.
Au sol les pas sont comme collant et entre deux rêves, on cherche à s’échapper. Un théâtre sans rideau, une résolution suspendue, l’histoire dans une boite prête à recommencer. Fixé par les images, il reste alors le dessin pour dégager des lignes de fuite.

On fait comme si ? » 

Henri Guette































La Soif des Ardents, 2019-20








Collection Lambert en Avignon, ¡ Viva Villa ¡ Festival


« Ils entament leur cortège à l’orée du cénotaphe éclairé. On voit les Ardents brandir des brandons. À l’avant, les corps revêtent des drapées de nuées lumineuses. Une blancheur irréelle s’évapore des chevelures, comme une légère brume sous la nuit lunaire. Plus loin, derrière les éclats de stroboscopes,des parcelles prennent feu : les Ardents ont le goût du danger. La musique et les rires font rage. C’est un charivari de cymbales et de symboles. Certains ont fugué lorsqu’ils étaient encore enfants. Les mâchoires des jeunesses excessives se serrent ; les sourires monstrueux et les masques hilares remplissent le ciel. Les femmes soufflent sur les braises. Une d’entre elles, couverte de fourrure, lance un projectile lumineux qui laisse une marque incandescente. Les corps des Ardents semblent conducteurs. Face au brasero, ils s’exaltent, s’animent, s’amusent, enflamment les catacombes aériennes. Au bal des survivants, dans le silence ou dans le bruit, les Ardents sont de savants sauvages illuminés. Leurs costumes, leurs plumes, leurs peaux, leurs poils dessinent d’immortelles ombres équivoques.
Ils sont nés des caprices pour éclairer la nuit. »

Claire Peressotti, 2020




© Clément Fourment